Maître
Zacharius
ou l’horloger
qui avait perdu son âme
de
Jules Verne
Maître Zacharius est
un récit fantastique à la façon d’Hoffman ou de
Poe,
une nouvelle publiée en 1854 dans « Le Musée des familles
».
Le cadre du récit
est ce cœur de l’industrie horlogère qu’était
Genève.
S’étant
installé a Lausanne dans un vieil immeuble près de l’église,
Verne y serait resté enfermé, allant même jusqu’à
se faire porter ses repas
par le restaurateur du coin.
Tel aussi nous apparaît
Zacharius, fou de mécanique, d’astronomie, de physique.
Horloger de génie, inventeur de l’échappement, et précurseur
de l’horlogerie moderne.
Mais aujourd’hui
le Maître travail à une création sublime d’une ambition
démesurée :
un cristal si pur qu’il engendrera le mouvement perpétuel…
Hélas ! voilà que le Diable s’en mêle !
Toutes les horloges, pendules et montres de Suisse et de Navarre
fabriquées par ses soins vont s’arrêter s’il ne cède
pas au chantage
de livrer sa fille au démon…